Être Noir(e) au Canada: Marie Calixte-McKenzie et Jonathan Gohidé

 
le 2 février 2022

En 2020, la mort de George Floyd et d’autres incidents ont marqué un tournant pour de nombreuses personnes et organisations. La colère et la frustration étaient des réactions courantes, et les événements ont ouvert les yeux de très nombreuses personnes sur l’existence et la prévalence du racisme systémique en Amérique du Nord.

Ces événements ont amené Marie Calixte-McKenzie, gestionnaire des applications d’entreprise au Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC), à créer « Être Noir(e) au Canada », une présentation qui donne un aperçu de ce que les employés noirs du CSTC peuvent vivre. Marie a rapidement fait équipe avec Jonathan Gohidé, analyste des systèmes informatiques au CSTC, et ils sont devenus conférenciers du Forum des conférenciers fédéraux (FCF), où ils ont partagé cette présentation avec leurs collègues fonctionnaires à travers le Canada. Le duo espère qu’en partageant leur expérience vécue, il ouvrira la voie à de nombreuses autres conversations sur la race au Canada et dans la fonction publique.

Nous avons discuté avec Marie et Jonathan de leurs origines, de la création de leur présentation « Être Noir(e) au Canada » et de leurs expériences avec le Forum des conférenciers fédéraux.

Voici notre conversation :

Le Forum des conférenciers fédéraux et « Être Noir(e) au Canada »

Vous êtes tous deux fonctionnaires au Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC) qui présentez un intérêt pour l’équité en matière d’emploi et la diversité. Pouvez-vous décrire votre parcours pour devenir membres du Forum des conférenciers du Canada?

Marie : J’ai passé la plus grande partie de ma carrière dans le secteur informatique. L’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion n’ont jamais fait partie de mon travail quotidien. J’ai été attirée par ce domaine parce que c’était un moyen extraordinaire de rencontrer et de collaborer avec d’autres personnes qui me ressemblaient, ce qui m’a aidée à ne pas me sentir seule dans l’organisation et à construire un réseau de personnes qui comprenaient ma réalité.

À Industrie Canada, j’étais membre du comité consultatif pour les minorités visibles, et lorsque je suis arrivée au CSTC en 2005, j’ai cherché un comité similaire, mais il n’en existait pas à l’époque. Lorsque les événements liés au meurtre de George Floyd ont eu lieu en 2020, beaucoup de professionnels noirs du CSTC se sont sentis bouleversés de différentes émotions, comme la colère, la frustration et le sentiment d’être mal compris. Nombreux étaient ceux parmi nous qui avaient le sentiment que le changement ne se produirait jamais.

Et c’est là que nous avons créé la présentation. Nous l’avons offerte à l’organisation pendant le Mois de l’histoire des Noirs et le mot s’est passé, ce qui nous a menés au FCF.

Nous avons fait quelques présentations à divers ministères, mais nous espérons continuer à tirer parti de ce forum pour faire connaître notre réalité en tant que Canadiens noirs au reste de la fonction publique.

Jonathan : Je travaille au CSTC depuis 20 ans, et je ne participais pas activement à des initiatives de diversité et d’inclusion. Lorsque George Floyd a été assassiné, Marie a mentionné la présentation sur laquelle elle travaillait et elle m’a demandé si j’aimerais la donner avec elle. Sur le coup, je n’étais pas prêt et je lui ai dit que j’allais y réfléchir. Sur le chemin du retour à la maison, ma femme m’a dit qu’il s’agissait d’une occasion unique de travailler avec une personne aussi inspirante. J’ai donc demandé à Marie si je pouvais me joindre à elle, et c’est ainsi que j’ai découvert la diversité et l’inclusion.

Pouvez-vous m’en dire plus sur votre présentation « Être Noir(e) au Canada »?

Marie : Au fur et à mesure que nous recevons des questions de diverses personnes, que nous assistons à des formations liées aux préjugés inconscients, à la diversité et à l’inclusion, et que des événements se produisent dans le monde, nous prenons le temps de revenir à la présentation et de la modifier pour y ajouter les nouvelles informations ou les nouvelles que nous avons entendues.

Disons simplement que la version que nous avons maintenant est très différente de celle que nous avions au départ. Cela tient au fait que nous sommes maintenant plus à l’aise et plus compétents pour parler d’un sujet aussi tabou.

Au départ, je pensais que cette présentation limiterait mes perspectives de carrière, et honnêtement, qu’elle pourrait même me faire perdre mon emploi. Lors de nos premières présentations, j’étais très hésitante et prudente, et je craignais d’aller aussi loin que nous le faisons maintenant. À mesure que nous devenions plus à l’aise et que nous recevions des commentaires des autres, nous ajoutions du contenu et racontions davantage nos histoires personnelles.

J’ai d’abord fait part de la présentation à ma propre équipe de direction. Mon DG est la première personne à qui j’ai parlé. Il était mon co-champion de la diversité et de l’inclusion depuis environ deux ans, il avait donc de bonnes bases en matière de diversité et d’inclusion, et il savait à quel point ce sujet me passionnait. J’ai donc tâté le terrain avec lui. Je lui ai envoyé la présentation, et après l’avoir lu, il a demandé à me voir. Il a commencé à agir en fonction de certains des éléments inclus dans la présentation et s’est excusé d’avoir été silencieux.

Le simple fait de lire la présentation a réveillé quelque chose en lui et l’a sensibilisé. Il m’a dit, « Marie, tu dois partager ça ».

J’ai rencontré quelques obstacles en cours de route – certaines personnes trouvaient que c’était trop malaisant, et des gens qui auraient pu être des alliés se sont retournés contre notre cause parce qu’ils ressentaient de l’inconfort sur ce que nous avions à dire.

On m’a dit que je devais supprimer tout ce qui pouvait causer malaise dans la présentation, près de 85 % du contenu.

Finalement, mon directeur général m’a demandé ce qui se passait et pourquoi je n’avais pas fait de présentation. Je lui ai parlé des difficultés que je rencontrais. Il m’a heureusement aidé à naviguer dans certaines de ces eaux. Au bout du compte, c’est lorsque notre sous-ministre Shelly Bruce a été mise au courant de cette présentation que les choses ont vraiment décollé. Elle a pris connaissance de la présentation et ne nous a pas demandé de retirer ou de modifier quoi que ce soit. Elle a dit : « C’est ton contenu, Marie. C’est une présentation bien structurée. Mon intérêt primordial est que des conversations honnêtes et ouvertes aient lieu. Elles seront parfois difficiles, mais nous devons les avoir, sinon nous n’avancerons pas. Merci de partager ». Elle est devenue notre principal soutien, et c’est grâce à son appui que nous avons pu diffuser notre présentation à l’ensemble de l’organisation pour le Mois de l’histoire des Noirs.

Relever des défis et raconter des histoires personnelles

Avez-vous été découragés à un moment donné pendant ce processus?

Marie : Oui, sans aucun doute. Je m’inquiétais également de l’impact que cela pouvait avoir sur mon avancement professionnel au sein du gouvernement. Je suis quand même allée de l’avant, car j’ai décidé que ma carrière n’était pas aussi importante que le message. Je devais le faire parce que je ne voulais pas que mes enfants vivent ce que j’ai vécu. Il était important que je parle en leur nom. Si, au bout du compte, ma cause nuisait à ma carrière, cela en valait la peine.

Pouvez-vous nous faire part de certaines des histoires personnelles qui font partie de cette présentation?

Jonathan : Cette présentation est difficile pour nous parce que nous revivons toute l’injustice. Chaque fois que nous en parlons, nous donnons tout ce que nous pouvons émotionnellement. Chaque présentation sape notre moral. À la fin de la présentation, une fois l’adrénaline retombée, nous devons essayer de nous arrêter et de nous calmer parce que c’est vraiment éprouvant.

Pour ma part, ce n’est pas chose facile de raconter la plupart des aspects dont nous parlons; ils ne sont pas nécessairement visibles tout le temps. La façon dont nous vivons et subissons le racisme au Canada n’est pas la même que dans d’autres pays comme les États-Unis. Pour nous, ce n’est pas aussi apparent.

Par exemple, je suis allé chercher ma femme à une fête et elle était avec d’autres collègues dans un restaurant. Quand je suis entré, il y avait une dame qui a commencé à me crier dessus. Elle a dit : « Je t’attendais! » J’ai répondu : « De quoi parlez-vous? Je ne vous connais pas. » Elle m’a alors demandé : « Vous n’êtes pas mon chauffeur de taxi? »

Ainsi, ce type de racisme n’est pas évident, et il peut être difficile à expliquer. Dans le cadre de la présentation, nous donnons des exemples de ce que nous vivons tous les jours en tant que Noirs. Lorsque vous conduisez votre voiture et que vous voyez un policier, vous commencez à vous demander si ce policier va vous arrêter et porter un jugement sur vous.

Marie : Nous parlons beaucoup de nos vies personnelles, de nos défis et de nos dilemmes, et nous essayons de donner à notre public une idée de ce que c’est que d’être Noir, et de la façon d’élever nos enfants qui seront finalement traités différemment.

Je raconte l’histoire de mes frères jumeaux qui ont 38 ans. Ils ont été pris pour cible par la police pendant un certain temps. Pendant une période de trois mois, l’un d’entre eux a été arrêté par la police plusieurs fois par mois.

Je parle également de mon expérience en tant que femme noire : comment, pour une raison quelconque, les gens se sentent-ils autorisés à venir toucher mes cheveux sans me le demander d’abord? Je parle de l’importance des cheveux et de ce qu’ils signifient. Nous avons toujours besoin de notre espace personnel, et nous ne sommes pas de simples objets que l’on peut toucher sans demander. Un certain respect est toujours nécessaire.

Nous mentionnons également qu’au travail, dans les réunions, nous sommes la plupart du temps la seule personne noire dans la pièce. J’explique également que lors de mes entrevues, jamais n’y a-t-il eu une personne noire parmi les membres du comité d’embauche.

Je termine la séance par le plus grand défi qui m’empêche de dormir la nuit depuis quelques années et que je n’ai toujours pas résolu. Comment puis-je dire à mon fils comment il doit se comporter en tant que jeune homme noir lorsqu’il est en présence d’une personne en position d’autorité? À 10 ans, il est adorable, mais dans quelques années, il sera perçu comme une menace. Pour l’instant, je ne pense pas qu’il réalise qu’il est Noir et que les gens pourraient le traiter différemment pour ça.

En tant que parent, l’une de vos responsabilités est de protéger vos enfants. Pourquoi voudrais-je porter atteinte à son innocence en lui disant qu’il sera traité différemment par la police uniquement en raison de la couleur de sa peau? Comment lui dire que s’il n’agit pas d’une certaine manière, il risque d’être tué par la police… juste parce que c’est un Noir?

Sortir de sa zone de confort et avoir des conversations importantes

Lorsque vous faites votre présentation et que vous parlez de vos expériences personnelles, quel genre de discussion en découle? Recevez-vous des questions qui vous surprennent?

Jonathan : La plupart des questions sont d’une certaine manière les mêmes, le même sujet, mais de temps en temps, nous recevons des questions comme « Quel est l’avantage d’être une personne noire? ». Je ne m’attendais pas du tout à ça.

Marie : Oui, c’est la question à laquelle j’ai eu le plus de mal à répondre. « Quels sont les avantages d’être Noir? » Je ne l’ai jamais formulée de cette façon ou n’y ai jamais pensé de cette façon, et je ne sais toujours pas comment je pourrais répondre à cette question.

Dans l’ensemble, je pense que la présentation est mieux reçue que nous ne le pensions. La dernière chose que nous voulions était de créer une présentation qui pointe du doigt. Il s’agit plutôt de dire : Voici notre expérience vécue. Nous n’essayons pas de provoquer un débat, nous vous décrivons ce qu’est notre réalité.

En adoptant cette approche, nous avons le sentiment que les commentaires que nous recevons sont de nature plus favorable. Cela dit, certaines questions ou certains commentaires montrent que nous avons encore beaucoup de travail à faire.

Pensez-vous que votre expérience en tant que conférenciers du FCF vous a changé en tant que personne?

Marie : Oui, sans aucun doute! Je travaille dans le secteur de la gestion, donc il y a souvent des situations où je dois avoir des conversations difficiles avec les employés. Maintenant, je me sens tellement à l’aise pour avoir ce type de conversations.

L’année dernière, je me suis présentée devant plus de 1 000 personnes et, pour la première fois de ma vie, j’ai admis que j’étais Noire. Je sais que cela peut vous paraître étrange à entendre, mais honnêtement, je n’ai jamais admis que j’étais Noire parce que je ne pensais pas que cela devait compter. Il a fallu le meurtre de George Floyd pour que j’ouvre les yeux et que je commence à m’interroger sur la façon dont la couleur de ma peauchange ma réalité et mes expériences.

Jusqu’en octobre 2020, je n’ai jamais admis que j’étais Noire, et je ne parlais jamais de race parce que j’avais toujours peur de me mettre dans une situation où je devrais faire semblant pour ne pas offenser l’autre personne. Cette présentation m’a permis d’être plus à l’aise dans des situations malaisantes.

Jonathan : C’est la même chose pour moi. Je ne suis pas encore gestionnaire, mais j’espère le devenir un jour. Parler devant un grand nombre de personnes de ce genre de sujet me fait du bien parce que je n’ai pas l’habitude de parler devant un public, surtout pas en anglais. J’ai un léger accent français.

Cela m’a beaucoup aidé; le fait de pouvoir prendre le temps d’écouter les questions et de trouver des réponses appropriées. J’espère m’améliorer et continuer à perfectionner mes compétences d’orateur.

Les avantages que l’on récolte lorsque l’on accepte d’être vulnérable

Si un fonctionnaire souhaite devenir conférencier, quelles seraient les paroles de sagesse que vous pourriez lui offrir avant qu’il se lance?

Jonathan : Soyez prêts! Avant de nous lancer dans cette initiative, nous nous sommes entraînés avec nos collègues, ce qui nous a permis d’améliorer notre présentation et notre méthode d’exécution. N’ayez pas peur de ce que les autres vont penser, misez sur ce que vous avez, tenez compte des commentaires et ajustez votre présentation; elle s’améliorera en cours de route.

Marie : Ce que vous avez à dire compte, votre expérience compte, et c’est en la racontant à d’autres que vous pourrez ouvrir les yeux d’une personne ou apporter votre soutien à un membre de votre communauté.

Personne n’est mieux placé que vous pour raconter et expliquer votre propre réalité. Ce que je dis dans notre présentation, c’est que si moi, en tant que personne noire, je ne suis pas prête à avoir ces conversations, qui le fera? Comment le changement se produira-t-il? C’est en prenant la parole et en racontant nos histoires personnelles que nous pouvons atteindre les autres et leur faire comprendre. Malheureusement, c’est une expérience éprouvante pour nous puisque nous devons nous mettre dans une position vulnérable pour susciter l’empathie et, espérons-le, faire naître une passion en quelqu’un pour qu’il se joigne la cause et devienne un allié. Être conférencier pour le FCF est également un excellent moyen d’améliorer vos talents d’orateur! C’est aussi un excellent moyen de se faire connaître et de créer des réseaux.

Quelque chose à ajouter?

Marie : En mai dernier, nous avons fait une présentation à la séance de discussion ouverte du Bureau du contrôleur général. C’est après cet événement que j’ai vu à quel point notre présentation était puissante. Roch Huppé, contrôleur général du Canada, a été si ému par ce que nous avions à dire qu’il a mis ses cadres de la communauté de la gestion financière au défi de trouver des idées et de créer des plans d’action pour accroître la diversité et l’inclusion au sein de leur communauté.

Nous ne faisions que raconter nos expériences et il nous a entendus. Il occupe une position d’autorité et il a pu utiliser ce qu’il a entendu pour changer une communauté et la rendre plus diverse et inclusive.

Jonathan : Comme Marie l’a dit, si vous avez quelque chose à dire, allez-y! Votre voix est importante. Même si vous craignez de parler en public. Je sais que j’ai mentionné que c’était difficile pour nous de faire une présentation, mais ce que les gens nous disent, c’est que c’est génial. J’attends avec impatience notre prochaine présentation.

Les gens sont prêts à écouter et c’est le meilleur moment pour nous de parler. C’est maintenant. J’ai remarqué que les gens sont prêts à changer et parfois, ils ne savent pas qu’ils font quelque chose de mal. Préparez une présentation et allez-y.

Marie : Je tiens à féliciter ce forum pour son existence et pour avoir rassemblé toutes les histoires et expériences et les avoir mises à disposition de l’ensemble du gouvernement. Ce que vous avez fait, c’est prendre des messages diffusés au sein d’un ministère quelconque et de les mettre à la disposition de tous à l’échelle de la fonction publique.

Cela montre l’engagement que la fonction publique doit prendre pour améliorer la situation de tout le monde. Je tiens à remercier le FCF sur la diversité et l’inclusion pour cette initiative et pour nous avoir donné l’occasion de diffuser notre message non seulement dans notre ministère, mais aussi dans toute la fonction publique.

Vous avez envie de devenir un conférencier du FCF? Ou simplement envie d’en savoir plus sur la plateforme? Si vous voulez devenir un conférencier du FCF ou organiser un événement pour votre équipe, nous vous encourageons à écrire à CDI@tbs-sct.gc.ca.

Visitez la page du FCF sur Canada.ca.


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